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🐾 Comment choisir les meilleures croquettes pour son chat : la vérité derrière le marketing

Par Sweet Cat’s La Chatterie – Rédigé avec la complicité de Mimi 🐾

Illustration d’un chat analysant un paquet de croquettes à la loupe avec un chaton à ses côtés — symbolique de la recherche de qualité et du contrôle des ingrédients dans l’alimentation féline

Introduction : entre convictions et réalité


S’il y a bien un sujet qui fait grincer les crocs des passionnés de chats, c’est celui des croquettes. Entre les “sans céréales”, les “naturelles”, les “ultra-premium” et les “vétérinaires”, chacun a son avis.


Pendant des années, j’ai défendu une approche très naturelle : protéines animales, pas de céréales, pas de compromis. Mais avec le temps, les observations, les pertes, les analyses, j’ai appris une chose essentielle :👉 il n’existe pas de croquette parfaite.

Mimi : “Elle en a retourné des sacs avant d’arriver à cette conclusion !” 😸

Aujourd’hui, en tant qu’éleveuse formée en naturopathie féline, je partage cette vérité sans fard. Pas pour juger, mais pour comprendre — et surtout, pour protéger.


Le chat moderne : toujours carnivore, mais plus tout à fait “strict”


Le chat domestique reste un carnivore de nature, mais il a évolué avec nous.

Des études comme celle de Plantinga et al. (2011, British Journal of Nutrition) ont montré que le chat domestique peut digérer une petite part d’amidon grâce à l’adaptation progressive de ses enzymes digestives.

Mimi : “Je veux bien goûter un peu de riz, mais que ça reste l’exception hein !” 🐾

Cela ne remet pas en cause sa physiologie carnée, mais montre que le chat d’aujourd’hui a un métabolisme plus souple que celui de ses ancêtres sauvages. Comme le souligne le Dr Zoran (JAVMA, 2011), son mode de vie plus sédentaire et sa longévité accrue ont transformé ses besoins énergétiques et digestifs.


Le grand bazar du marketing félin


Chat dessin animé examinant un paquet de croquettes étiqueté “sans céréales” et “superfood”, critique du marketing trompeur des croquettes pour chats

Le marché du petfood déborde de slogans : “riche en viande fraîche”, “sans céréales”, “cuisson lente”, “superfood”...Mais derrière ces promesses séduisantes, la réalité industrielle est tout autre.

Des analyses indépendantes (Mack et al., 2015 – J. Anim. Physiol. Nutr.)* ont révélé des écarts notables entre les compositions annoncées et les valeurs réelles des croquettes.Les taux de protéines ou de minéraux varient d’un lot à l’autre, parfois bien au-delà des marges tolérées par la FEDIAF (2021).


❗ Les dérives les plus fréquentes :

  • Des changements de recette non annoncés, autorisés tant que les valeurs globales restent “conformes”.

  • Des protéines végétales gonflées à l’amidon pour réduire les coûts.

  • Des déséquilibres minéraux favorisant les troubles urinaires.

  • Des sous-produits animaux mal identifiés ou oxydés.

Mimi : “J’ai tout lu, tout senti, tout goûté (en théorie)… mais parfois, mon ventre dit stop avant mes moustaches !” 😾

Et le plus pernicieux, c’est que ces dérèglements peuvent rester invisibles plusieurs mois avant de provoquer de vrais dégâts.


🧬 Quand la passion laisse place à la raison


En tant qu’éleveuse formée à la naturopathie féline, j’ai toujours considéré l’alimentation comme la base de la santé. J’ai testé des dizaines de croquettes dites “haut de gamme”, naturelles, sans céréales, “proches du régime ancestral”.

Sur le papier, tout semblait parfait.

Sur le terrain, beaucoup moins.


➡️ Femelles amaigries pendant la lactation.

➡️ Chatons au transit fragile.

➡️ Troubles urinaires, inflammations chroniques, pertes de vitalité.


J’ai passé des mois à éplucher les étiquettes, à calculer les ratios nutritionnels, à comparer protéines, minéraux, taux de glucides et cendres selon les recommandations du NRC (2006).Mais malgré toute ma rigueur, aucune croquette ne tenait dans la durée.

Mimi  : “Elle avait même un tableau Excel rien que pour nos selles… la passion, version scientifique !” 🧪*

Et puis, il y a eu les drames.

Des chatons perdus.

Des milliers d’euros engloutis en analyses et traitements.

Des amies éleveuses confrontées aux mêmes constats.

Des alimentations “belles sur le papier” devenues, à la longue, de véritables sources de déséquilibres.


Ces expériences ont forgé ma conviction : une belle étiquette ne vaut rien sans stabilité, contrôle et tolérance réelle sur le terrain.


⚖️ Le grand mensonge du “naturel” dans le petfood


L’industrie du petfood est l’une des plus opaques du secteur agroalimentaire.

La réglementation européenne (FEDIAF, 2021) autorise à appeler “viande” des sous-produits animaux : carcasses, plumes, viscères, tendons broyés.

Elle permet aussi de modifier une recette sans le signaler si les valeurs analytiques globales restent dans une plage tolérée.

Mimi : “Donc quand c’est écrit ‘poulet’, ça peut être… autre chose que du blanc de poulet ? Je miaule non !” 😾
Illustration humoristique d’un chat grimacant devant une gamelle de croquettes de mauvaise qualité — exemple des erreurs liées au choix d’aliments non contrôlés

Quant aux croquettes “sans céréales”, elles remplacent souvent le riz par des légumineuses (pois, lentilles, pommes de terre), plus lourdes à digérer pour un carnivore opportuniste.

Des travaux de Kerr et al. (2013) ont montré que ces ingrédients augmentent le volume fécal et réduisent la digestibilité globale des protéines chez le chat.

Les dégâts ne se voient pas immédiatement, mais sur le long terme : inflammations digestives, baisse de fertilité, atteintes rénales précoces.


🧩 Les marques qui tirent leur épingle du jeu (sans être parfaites)


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Soyons honnêtes : toutes les marques ne se valent pas, mais certaines se distinguent par leur rigueur et leur transparence.


Les croquettes de supermarché sont à éviter : elles contiennent souvent des protéines de moindre qualité, trop de glucides, et des additifs peu adaptés à la physiologie du chat.

Leur composition varie d’un lot à l’autre, sans véritable suivi de traçabilité.

Elles n’offrent donc pas la stabilité indispensable à une santé durable.


Mimi : “Si ça croustille plus comme une céréale que comme un poulet… y’a un souci dans la gamelle !” 😾

Certaines marques vétérinaires, à l’inverse, disposent de véritables protocoles de suivi qualité.

Parmi les plus citées par les vétérinaires pour leur stabilité : Royal Canin, Hill’s, Virbac, Purina Pro Plan, Specific, Préférence et Trovet.


Elles garantissent :

  • une traçabilité précise des lots,

  • une stabilité de composition,

  • des tests digestifs internes documentés (Roudebush et al., 2010),

  • et une formulation pensée selon la physiologie féline.


Chaque marque a ses forces et ses limites :

  • certaines excellent sur la digestibilité et la flore intestinale,

  • d’autres sur la stabilité minérale ou la prévention urinaire,

  • d’autres encore sur le poids, le métabolisme ou la santé rénale.



Chat heureux et en bonne santé devant une gamelle de croquettes validées, symbole d’une alimentation féline équilibrée et contrôlée

C’est pour cette raison que j’utilise plusieurs marques complémentaires.

Non pas par indécision, mais par choix réfléchi : chaque référence vient compenser les faiblesses de l’autre.

Cette approche me permet de maintenir un équilibre global, une stabilité digestive constante, et une adaptation sur mesure selon la physiologie, la race, l’âge ou le statut de chaque chat.



Mimi : “Chez nous, la diversité, c’est pas une lubie — c’est une science de la gamelle !” 🍽️

☣️ Derrière la naturalité : le vrai danger des contaminants invisibles


Depuis quelques années, les fabricants surfent sur le mot “naturel” comme gage de qualité.

Mais ce que peu de gens savent, c’est que la naturalité n’exclut pas la toxicité.

Certaines matières premières — céréales, légumineuses, tubercules ou protéines animales — peuvent être contaminées dès la récolte par des mycotoxines (toxines fongiques).


Parmi les plus connues :

  • Aflatoxines (toxiques pour le foie),

  • Ochratoxines (nuisibles aux reins),

  • Fumonisines et Zéaralénones (perturbateurs hormonaux).


Ces toxines résistent à la cuisson et se retrouvent parfois dans des croquettes “artisanales” ou “naturelles” mal contrôlées.

Mimi : “Naturel, d’accord… mais pas moisi, hein !” 😾

À cela s’ajoutent d’autres contaminants invisibles :

  • métaux lourds (plomb, mercure, arsenic) issus de certaines farines ou poissons,

  • résidus de pesticides dans les ingrédients végétaux,

  • amines hétérocycliques ou acrylamides formées lors des cuissons à haute température.


Chat illustré sous perfusion et masque à oxygène, symbole des dangers des croquettes contaminées par mycotoxines et métaux lourds


Les chats ont un organisme plus petit et un foie plus lent à détoxifier que le nôtre.

Ils tolèrent moins bien ces expositions répétées, même à faible dose.

Sur le long terme, ces contaminants peuvent provoquer des inflammations chroniques, des atteintes rénales, hépatiques ou hormonales, souvent silencieuses.




Des études (Moubarak et al., 2019 – Food Control ; Puschner et al., 2017 – Vet. Clin. Toxicol.)* ont confirmé la présence de mycotoxines et métaux lourds dans certains lots d’aliments pour animaux.


C’est aussi ce qui m’a poussée à revoir mes priorités :

Mieux vaut une croquette à la composition un peu moins “naturelle”, mais soumise à de vrais contrôles toxicologiques, qu’une recette parfaite sur le papier mais contaminée à la source.

Certaines marques vétérinaires effectuent aujourd’hui des analyses systématiques sur les mycotoxines, métaux lourds et contaminants avant mise sur le marché.

Et pour un chat, cette rigueur vaut bien plus qu’une belle étiquette.

Mimi : “Entre bio douteux et contrôle rigoureux, je choisis la gamelle qui ne m’envoie pas chez le véto !” 🐾

Les croquettes vétérinaires : un compromis de raison


Chat British Shorthair clair mangeant ses croquettes dans une gamelle surélevée — exemple d’une alimentation féline saine et stable à la chatterie Sweet Cat’s

J’ai longtemps résisté à l’idée de faire confiance aux grandes marques vétérinaires.

Mais après des années de recul, je le dis sans détour :👉 la stabilité vaut mieux que la perfection théorique.


Ces gammes offrent une régularité de fabrication et une sécurité d’approvisionnement qu’aucune marque alternative ne garantit.

Ce n’est pas un renoncement : c’est un choix raisonné.


Mimi : “Comme quoi, être sage, parfois, c’est la plus belle preuve d’amour.” 🐾

❓ FAQ – Tout comprendre sur les croquettes pour chats


Pourquoi dit-on qu’il n’existe pas de “croquette parfaite” ?

Parce qu’une croquette est un aliment transformé.


Les lots, matières premières et usines peuvent varier.


Le plus important est la stabilité et la tolérance à long terme.

Les croquettes “sans céréales” sont-elles meilleures ?

Pas forcément.


Remplacer le riz par des légumineuses peut alourdir la digestion et réduire la digestibilité globale (Kerr et al., 2013).

Les croquettes de supermarché sont-elles à éviter ?

Souvent oui : protéines médiocres, trop de glucides, additifs peu adaptés, traçabilité faible.


Elles n’assurent pas une stabilité durable.

Pourquoi mélanger plusieurs marques de croquettes ?

Parce qu’aucune n’est complète à elle seule.


Combiner des références complémentaires permet un meilleur équilibre global et une tolérance digestive plus régulière.

Pourquoi choisir des marques vétérinaires ?

Pour le suivi de lots, la stabilité de composition et les tests digestifs.


Pas parfaites, mais plus régulières.

Faut-il adapter les croquettes à la race ?

Oui, dans une certaine mesure (morphologie, densité osseuse, sensibilité digestive).


Un British Shorthair n’a pas les mêmes besoins qu’un Maine Coon.

En cas de maladie, faut-il changer de croquettes ?

Oui, sous contrôle vétérinaire.


On choisit la formule spécifique la plus adaptée à la pathologie, quitte à changer de marque.

Et les rations ménagères ou l’alimentation mixte ?

Excellentes si elles sont équilibrées (complément minéro-vitaminé) et alignées sur le NRC (2006).


Le mix (croquettes + pâtée/maison) est souvent un bon compromis.

Comment savoir si une croquette convient ?

Poil brillant, selles moulées peu odorantes, appétit et poids stables, vitalité visible.


Diarrhée, vomissements, grattage ou perte d’état = mauvaise tolérance.

Quelle quantité donner chaque jour ?

À adapter au poids, à l’âge, à l’activité et au type de croquettes.


En moyenne, un adulte de 4 kg consomme 50 à 70 g par jour.


Ajuster selon le BER (NRC, 2006).


📚 Références scientifiques et vétérinaires


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